La Force syndicale nationale (FOSYNAT) section du Nord-Kivu appelle le gouvernement congolais à sécuriser le salaire des enseignants. Surtout de ceux qui se trouvent à l’intérieur de la province.
Un appel lancé après le braquage de 10 millions de francs destiné au paiement des enseignants. Un fait qui s’est produit dans la soirée du vendredi 8 juillet sur le tronçon Kitsanga-Mweso.
Selon la Force syndicale, il s’agit d’un enseignant de l’ITAV qui transportait cet argent et qui s’est fait braqué sur ce tronçon se trouvant dans le groupement Bashali-Mokoto, en territoire de Masisi. « Ces derniers ont emporté tout l’argent », informe le syndicat.
Bahala Shamavu, président du FOSYNAT, dit ne pas comprendre que le salaire des enseignants ne soit pas sécurisé. Il appelle l’autorité militaire du Nord-Kivu à prendre des mesures de sécurisation comme celles prises pour le salaire des militaires.
« Suite à l’insécurité, la Caritas est incapable d’acheminer ces salaires à l’intérieur de la province. Voilà pourquoi nous demandons l’implication de l’autorité. Vous n’allez pas nous dire que les militaires quittent le front pour venir toucher leur salaire », dit-il.
Bahala propose une rencontre entre Caritas et autorité provinciale afin d’étudier les faisabilités de cette proposition. Et que des militaires soient utilisés pour cette fin. Car, dit-il, cette situation a un impact sur la qualité de l’enseignement.
Joël Balume