Le mouvement citoyen LUCHA section de la ville de Beni exige le départ sans délai du Maire policier, le commissaire supérieur principal Muteba Kashale Narcisse, suite à son incompétence.
Une demande rendue publique ce vendredi 20 janvier lors d’une conférence de presse tenue à l’espace Virunga. L’objectif de la conférence était d’évaluer la situation sécuritaire de l’année écoulée dans cette partie du pays sous Etat de siège.
Pour Esaï Liko, l’un des cades de la LUCHA, que la justice arrête cette autorité urbaine qui a lamentablement échoué. Car, selon elle, la ville assiste à une montée de la criminalité et violences armées pendant son règne.
Il cite le cas de l’incendie du petit marché de Mayangose qui s’est déroulé à quelques mètres de la Mairie, de l’Etat-major de la police sans aucune intervention pour limiter les dégâts.
« On ne comprend pas comment le marché a été brûlé et que les services de sécurité parlent de court-circuit alors qu’il n’y a pas d’activité à zéro heure dans ce marché. Depuis qu’il là, il y a des cas des tortures physiques, des arrestations arbitraires, et autres. Ça ne doit pas se passée comme ça. Nous population nous allons nous prendre en charge », déclare-t-il.
La LUCHA section de Beni annonce une série des manifestations entre le 30 et 31 janvier non seulement pour exiger le départ du commissaire supérieur principal Muteba Kashale Narcisse mais aussi le départ de la force régionale des États de l’Est (EAC) sur le sol congolais.
Car, selon elle, cette force a montré ses limites pour stabiliser la partie orientale de la RDC qui fait face aux terroristes du M23 soutenus par l’Ouganda et le Rwanda.
Elias Lwayivweka à Bunia
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