Gouverneur militaire

Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima, a été rappelé  à Kinshasa pour consultation après l’assassinat des civils à Goma en date du 30 août dernier. Ceci après que la commission interministérielle instituée le 1er septembre par le Chef de l’Etat ait s’entretenu avec diverses forces vives et auditionné différentes autorités civiles et militaires du Nord-Kivu pendant 2 jours (soit du 3 au 4 septembre).

D’après le communiqué officiel du ministère de la Communication et Médias du 4 septembre, en plus du rappel du Gouverneur militaire à Kinshasa, d’autres mesures ont été prises. Il s’agit de la suspension de deux officiers supérieurs de la Police nationale congolaise. Bongo Wifema Josué, le Commissaire supérieur principal et Commissaire supérieur Luna Kimanga Martin, Commandant en charge des renseignements de la ville de Goma.

« La prise en charge des obsèques des victimes par le Gouvernement. L’organisation des obsèques de l’agent de la police principal Kipapa Safari, sauvagement abattu par les membres de la secte. La prise en charge des blessés par la province du Nord-Kivu. La libération de Monsieur Kabanza Mugabo Josué, militant d’un mouvement citoyen interpelé le lendemain des manifestations. L’identification et la fermeture de toutes les églises non en règle avec la loi », peut-on lire dans ce communiqué

Il faut dire qu’une marche des Wazalendo, fidèles d’une église locale de Goma, contre la MONUSCO du 30 août a était réprimée dans le sang par la garde républicaine. Le bilan officiel donne le nombre des 43 personnes tuées dont un policier. Mais les organisations de la société civile avancent un chiffre qui dépasserait 100 personnes tuées.

Une situation qui a poussé le chef de l’Etat d’envoyer une commission à Goma pour éclairer cette situation. Elle était composée, outre le ministre de l’intérieur, du vice-premier ministre et ministre de la défense nationale, du ministre des droits humains, du vice-ministre de la justice et de l’auditeur supérieur des FARDC.

Marcel Asifiwe K.

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