La reddition des rebelles se poursuit à pas des géants en territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu. Malgré cette volonté des miliciens qui répondent favorablement à l’appel, le gouvernement semble croiser les bras.
Cette alerte est du député national élu de la circonscription électorale de Masisi, Didier Kamundu Batumike.
Dans un entretien accordé ce mardi 20 juillet à Congoleo.net, ce parlementaire alerte les autorités provinciales que nationales afin de répondre favorablement à leurs engagements. Dans le cas contraire, l’avenir de cette partie de la RD Congo restera dans l’insécurité.
« Les jeunes quittent les groupes armés locaux depuis notre passage à Masisi, mais ils décrient leur prise en charge. C’est vrai, aucun plan d’assistance n’est appliqué dans les différents sites de continuellement. Ceux-ci poussent les rendus à revenir vers les autorités territoriales, notamment l’administrateur militaire Christophe Kenge Tshinabu et le commandant des opérations Sokola 2, Lwamba Butalele Jean-Pierre, qui n’ont pas aussi de moyen pour assister ces derniers », lance-t-il.
Et d’ajouter : «que le gouvernement national accélère avec le programme des désarmement, démobilisation et réinsertion Commutateur (DDRC). Sinon, dans le cas contraire, la situation va s’empirer et l’échec sera attribué à l’Etat de siège alors que nous sommes appelés à apporter notre soutien indéfectible. ».
Une assistance humanitaire est sollicitée à l’endroit des organisations onusiennes dans l’urgence, en attendant que le gouvernement trouve les moyens.
La même situation est vécue dans les sites de cantonnement de Mubambiro, en territoire de Masisi et Rumangabo dans le Rutchuru où les rendus ne savent plus à quel saint se vouer.
Cédrick Sadiki Mbala, depuis Goma