Les cadres et fédéraux de l’UDPS Sud-Kivu réaffirment leur soutien au gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi. Ceci ressort de leur déclaration de ce lundi 12 décembre sur la situation politique dans la province.

Le soutien s’explique, selon eux, par le fait que Théo Ngwabidje a été très longtemps pris en otage par des « vrai-faux notables », en le déstabilisant chaque fois « en fonction de leurs humeurs ».

Tout en s’opposant à la motion de censure votée contre ce dernier, ils disent constater des méthodes des corruptions avec ces mêmes « vrai-faux notables » du Sud-Kivu vivant à Kinshasa. Qu’ils accusent de continuer à déstabiliser la province depuis 2006.

L’UDPS dit regretter qu’alors que les habitants du Sud-Kivu sont conscients de l’essor de la province du Nord-Kivu, lié à la stabilité politique dans cette province, au Sud-Kivu, qu’on continue à s’enorgueillir et à développer un complexe de supériorité en motions qui ne font que reculer la province.

Ainsi ce parti du chef de l’Etat demande au groupe des députés provinciaux signataires des motions de s’émanciper de ces notables. Et de cesser d’agir comme leurs « commissaires politiques ».

Il demande aussi aux politiciens qui ont infiltré la société civile de cesser d’être des sous-traitants politique des notables. D’assumer leurs couleurs politiques en adhérant dans des partis politiques de leurs « bailleurs de fonds » afin de mener une bataille politique conventionnelle.

« Encourageons toute initiative tendant à concilier les députés et les membres du gouvernement comme celle initiée par l’archevêque de Bukavu », appellent les cadres de l’UDPS.

Ces cadres et fédéraux demandent également aux acteurs politiques du Sud-Kivu membres de l’Union sacrée de cesser de jouer à l’hypocrisie et d’être sincère avec le chef de l’Etat. Et au ministre de l’intérieur de suspendre momentanément les travaux de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu.

Irène Bifomo