ciment

Le ciment congolais produit par la société chinoise Great lakes company (GLC) est interdit de vente au Burundi pour falsification des résultats des données.

Selon le directeur général du Bureau burundais de normalisation (BBN), cette mesure vise à faire respecter les principes de la qualité et normes. « S’il s’avère que ce ciment n’est pas conforme aux normes, il prendra le chemin du retour à la société qui le produit », a déclaré Séverin Sindayikengera.

Le directeur du BBN poursuit en disant que la GLC a fait savoir que son produit était de bonne qualité. Ce qui est, dit-il, dangereux et une faute lourde. « Raison pour laquelle les sanctions sont prévues, on peut y faire recours », déclare-t-il.

Ainsi plus de 600 tonnes de ce ciment déchargées au port de Bujumbura le 25 septembre sont bloquées dans les entrepôts en attendant la décision finale du BBN. Et qui déclare qu’il faut aux préalables des analyses de conformité aux normes.

Claude Bernard Manirambona, représentant des sociétés Musumba Ciment et Nepacom, les deux sociétés qui ont importé ce ciment, cité par Iwacu, fait savoir que des échantillons avaient été pourtant donnés au laboratoire national de l’Office burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction pour des analyses.

Il indique que ce laboratoire avait remis des résultats selon les quels ce ciment était de bonne qualité. Selon lui, la commande a été lancée suite aux résultats de ce laboratoire. Et espère que le BBN trouvera que le ciment remplit les critères et qu’il est conforme aux normes.

Claude Bernard note également que le ciment en question est apprécié par les constructeurs et clients burundais et qu’il est utilisé sur certains chantiers au Burundi. Il demande au BBN d’être rapide dans les analyses pour aider ses sociétés à supporter les coûts des entrepôts et des stationnements des bateaux qui le transportent.

Amani Malanga Dieu merci

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *