La société civile, forces vives du groupement de Bushwira vient de déclencher un mouvement de désobéissance fiscale dire non à le bicéphalisme à la tête de cette entité et exiger la contrepartie des recettes fiscales des années antérieures.
Dans une déclaration des faîtières de cette structure citoyenne, ce mouvement de désobéissance prendra tout ce mois d’avril. Et cela jusqu’à ce que le groupement aura à sa tête un chef légal et légitime.
La société civile dit avoir constaté « désespérément le gangstérisme administratif » depuis le 24 février de cette année installé dans ce groupement sous l’indifférence des autorités de la chefferie et du territoire.
« Constatant que notre groupement est sous menace d’être divisé pour des raisons inavouées, la population ayant longtemps décrié sans succès cette mauvaise gouvernance lui imposer, après toutes les procédures et démarches non soutenues par ces autorités pour avoir un chef de groupement légal et légitime, (…), déclarons le mouvement de désobéissance fiscale », peut-on lire sur le document.
Ainsi la société civile appelle la population à ne plus payer les impôts, taxes et redevances pendant cette période de revendications. Au chef de chefferie et à l’administrateur du territoire, elle appelle d’apporter intérêt à cette déclaration en mettant fin aux désordres installés au sein de cette entité. Et aux agents de l’ordre de sécuriser la population et ses biens et à ne pas exécuter les ordres mal donnés.
François Mukoma