En date de ce vendredi 7 janvier 2022, il y a eu une double attaque attribuée aux présumés mai mai aux villages Otomabere et Mambelenga. Deux villages situés en chefferie de Walese Vonkutu sur la RN4 Komanda-Luna, au sud du territoire d’Irumu en province de l’Ituri.
D’après Christophe Munyanderu, coordonnateur de l’ONG-DH Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), c’est vers 4 heures 45 que la population d’Otomabere s’est réveillée sous l’intonation des armes.
« Et nous avons pris fuite chacun dans diverses directions. Les uns se sont dirigés dans le village Mambelenga et les autres dans la brousse », raconte Christophe Munyanderu.
Il indique que c’est quand ils sont arrivés à Mambelenga, un village situé au sud d’Otomabere à quelques 5 km, vers 9 heures qu’ils ont appris par des sources sécuritaires que ce ne s’agissait pas de l’incursion des ADF comme les habitants le croyaient déjà. Mais plutôt une attaque des présumés miliciens mai-mai.
Notre source fait savoir que vers 10 heures, pendant que les habitants d’Otomabere se préparaient pour regagner leur village, ils vont être surpris par un autre combat. Un combat qui va encore commencer entre ces mêmes rebelles mai-mai et les militaires des FARDC à Mambelenga.
« Ce meme groupe des présumés mai-mai est arrivé à Mambelenga pour attaquer la position des militaires des FARDC », indique Christophe Munyanderu.
Une information qui a été confirmée par le porte-parole du secteur opérationnel Sukola 1 grand-Nord, capitaine Antony Mwalishay tout en indiquant que ces miliciens mai-mai ont été neutralisés par l’armée.
Le coordonnateur de l’ONG CRDH indique que cette double attaque fait un bilan de 2 civils blessés par balles, dont une maman et son enfant qui, selon notre source, leur santé n’est pas à craindre.
Le capitaine Antony Mwalishay fait savoir qu’en plus de ces 2 éléments tués du côté de ces assaillants, l’armée a pu récupérer aussi 3 armes de guerre de type AK47.
Pour l’instant, la situation est redevenue calme sur place, et les troupes des FARDC continuent les fouilles dans la zone.
L’ONG CRDH appelle les miliciens mai-mai au bon sens, afin de permettre aux forces de sécurité à mieux faire leur travail.
Elias Lwayivweka depuis Bunia