Twirwaneho

Le village Kabumbe se trouvant dans le groupement Babungwa-Nord dans le secteur Tanganyika fait face ces derniers temps à la recrudescence des kidnappings.

Des villageois sont ainsi enlever par des hommes non identifié quand ils se rendent dans leurs champs. Ils exigent ensuite une rançon de 100.000 fc pour la libération des hommes. Quant aux femmes, elles sont libérées quelques jours après sans rien payer.

Cette situation est dénoncée par la Nouvelle dynamique de la société (NDSCI) Fizi. Selon son président, Malilo Makoma Bonnet, cette situation pousse les cultivateurs à ne plus se rendre dans leurs champs. Avec comme conséquence, la paralysie des activités champêtres.

« La population de Kabumbe et ses environs commencent à avoir du mal à se procurer des vivres », dit-il.

Sa structure dit ne pas comprendre comment seuls les hommes payent la rançon et que les femmes ne payent rien. Elle craint que ces dernières soient plutôt victimes des viols de la part des ravisseurs. Et qu’elles préfèrent garder silences pour éviter d’être stigmatiser par la communauté.

Une situation que condamne cette organisation citoyenne. « La NDSCI interpelle la conscience des autorités tant civiles que militaires à prendre très au sérieux ce mouvement, car c’est ainsi qu’avait commencé la situation de Beni, Butembo et Ituri », dit-elle.

Elle lance un appel aux kidnappeurs de servir plutôt la Nation en intégrant l’armée loyaliste où de rejoindre le programme de démobilisation.

Marcel Asifiwe K.

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