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Deux personnes sont tuées et une autre grièvement blessée par des hommes armés présumés Ngumino-Twirwaneo tôt le matin de ce samedi 8 janvier à Koweït. Un petit village voisin de Katenga et Tobondo dans le groupement de Bashimnyaka, secteur Tanganyika. Précisément dans les collines surplombant la localité de Lweba en territoire de Fizi.

La société civile locale rapporte que les victimes étaient trois dont deux burundais et un Fuliru. Les burundais coupaient des bois pour la fabrication des braises et le Fuliru était un berger.  Ils ont été surpis par ces malfrats qui les ont tirés dessus. Deux sont décédés sur le champ alors que l’autre a été grièvement blessé, affirme des sources locales.

Témoignant, le rescapé a pointé du doigt les Ngumino-Twirwaneo comme auteurs. « Nous les avons vu, ils parlaient le kinyamulenge et ils nous ont dit qu’ils vont faire plusieurs représailles. Après avoir tiré sur nous, ils sont partis sans rien emporter », a-t-il dit.

Les habitants des villages voisins sont venus en rescousse et ont conduit le blessé à l’hôpital général de référence de Nundu pour des soins. Des sources proches de Ngumino et Twirwaneo rejettent ces accusations.

Le fait s’est produit tout prêt d’un ancien maquis de groupe d’autodéfense Biloze Bishambuke. A ce sujet les bishambuke via son porte-parole, Aimable Nabulizi, indiquent avoir quitté ce lieu il y a longtemps. Selon lui ce sont les Ngumino-Twirwaneo qui opèrent dans cet axe Rutabura-Nyakisozi.

L’autorité locale du secteur de Tanganyika basée à Mboko, le chef de secteur en intérim, Mkeni Ngolo George, au cours d’un conseil de sécurité tenu le matin de ce samedi 8 janvier à Mboko, a demandé aux forces de l’ordre d’assurer la sécurité des citoyens.

L’autorité locale donne le bilan d’un blessé, deux morts et quatre disparus dans l’événement survenu à Koweït. Mais il indique que les groupes armés sont nombreux dans les moyens et hauts plateaux ainsi que les détenteurs illégaux d’armes. Pour lui, il est difficile d’affirmer qui est auteur de cet acte.

Il faut dire que le mois de décembre dernier cinq personnes ont été sauvagement tuées à Tobondo et à Lweba par des présumés Ngumino-Twirwaneo.

Thomson Undji Batangalwa William

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