Certains jeunes déterrent des os humains pour en fabriquer de la drogue qu’on appelle « Mugo ». Une pratique qui se passe dans des cimetières à Goma au Nord-Kivu, dans la République démocratique du Congo.

D’après libregrandlac.com, cette drogue est fabriquée à base des os du squelette ou du crâne des personnes décédées il y a plusieurs années. Une drogue qui est beaucoup plus consommée par des jeunes sous forme des cigarettes.

La vente de cette dernière se passe dans la clandestinité, car sa fabrication est strictement interdite.

Une situation que des habitants de Goma condamnent tout en accusant certaines autorités, surtout militaires, d’être complices.

« C’est inconcevable que ce genre des pratiques inhumaines continue à se faire entendre dans la ville de Goma sans implication des autorités pour faire cesser ce phénomène. Nous avons appris que ces gens mènent leurs opérations sous protection de certains militaires avec qui ils partagent du profit », indique Philémon, un habitant de Goma.

« Une pratique qui déshonore et ternit non seulement l’image de Goma mais de toute la RDC. Voire même de l’homme africain qui a toujours eu respect à l’égard des morts. Nous dévons quand même laisser nos morts se reposer en paix », s’indigne-t-il.

D’autres sources font savoir que cette drogue qui est appelée « Mugo » se vent très chère et peut durer beaucoup de temps dans le cerveau humain.

Il faut dire que ce phénomène est souvent pratiqué dans des cimetières déjà fermés par les autorités.

Les acteurs de la société civile appellent les autorités politico-militaires  de s’impliquer le plus tôt possible afin de voir comment mettre fin à ce phénomène de la profanation qui ternit l’image de la province du Nord-Kivu et de toute la République démocratique du Congo.

Victor Banza M.