Cosmos art center vient de lancer à Bukavu un festival d’éducation dénommé WOTE pour promouvoir les droits des enfants et encourager une compréhension plus approfondie des principes fondamentaux.  L’activité de son lancement a eu lieu ce 23 juin dans la salle Venus de Bagira.

Émile Centwali, directeur de ce centre fait savoir qu’il faut promouvoir la protection de l’enfant qui sont des autorités de demain.

« L’objectif de ce grand festival est de faire la promotion et la protection des droits fondamentaux des enfants. Il contribue plus dans le domaine entrepreneuriat artistique car l’art est beaucoup plus ignoré dans notre communauté. Et maintenant nous avons voulu à ce que ce festival soit un vecteur pour promouvoir et protéger les droits de nos enfants », a-t-il dit.

Il ajoute que ce festival c’est un projet qui va aider à la rédaction du phénomène par l’intégration de ces derniers dans la société.

« Nous avons conçu ce projet pour aider ces enfants par différentes formations afin  qu’ils puissent intégrer encore une fois la communauté. On a essayé de demander un partenariat avec un centre de récupération des orphelins et femmes victimes de guerre CROFEM en sigle, un orphelinat qui est à Bagira afin de nous aider, après la formation, à garder ces enfants dans cet orphelinat pour qu’ils se sentent encore alaise », ajoute-t-il.

Plusieurs personnalités sont intervenues au cours de cette activité dont des juristes pour sensibiliser les participants aux enjeux liés aux droits des enfants.

Maître Annie Binja membre de l’organisation OPADEC, qui lutte contre les trafics et abus des drogues, a exposé sur les différentes drogues que les enfants utilisent et qui ont un effet négatif sur leurs développement.

« Les drogues développent plusieurs maladies notamment respiratoires, cardiovasculaires. Lorsque nos enfants consomment de la drogue, les relations familiales qui sont détruites. L’enfant ne saura plus se concentrer à l’école et il y a un changement brusque de comportement », fait-il savoir.

Elle demande à tous les parents de surveiller l’entourage de leurs enfants qu’ils ne puissent pas utiliser la drogue car elle détruit leur avenir. Il appelle les autorités à construire un centre de désintoxication car il y a des enfants qui s’injectent la drogue.

Maître Héritier Mukamba, de sa part a insisté sur le droit à l’éducation qui est le thème de la journée de l’enfant africain célébré chaque le 16 juin de chaque année. dans son exposé il a montré que la société n’est pas assez sensibiliser par rapport aux droits de l’enfant. Ce qui cause des problèmes pour la bonne application de ces droits.

« Nous devons lutter pour promouvoir les droits des enfants, car tout congolais a un devoir de faire connaître le droit des enfants à travers une forte sensibilisation », a-t-il conclu.

Chance Nganiza

 

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