Après la mort de deux civils par des hommes armés non autrement identifiés dans la nuit du mercredi 16 au Jeudi 17 février les activités scolaires sont restées paralysées durant toute la journée de ce jeudi.

Une situation qui s’est observée dans toutes les écoles se trouvant au quartier Kyaghala, cellule Bulengera dans la ville de Butembo.

Nos sources sur place précisent que les jeunes en colère sont allés brutalisés les enseignants dans toutes les écoles  dudit quartier.

Les manifestants, qui s’insurgent contre l’assassinat de leur frère et sœur du quartier ont occasionné la fin des activités scolaires.

Au complexe scolaire SOCAPI, plusieurs élèves et écoliers ont été blessées lorsqu’ils se cherchaient le passage pour sortir de leurs salles de classe. Même les épreuves d’examen prévues pour ce jeudi ont été directement annulées.

L’un des dirigeants de cette école qui s’est confiée à Congoleo.net, dit condamner cette façon d’agir des jeunes à l’endroit des institutions scolaires. Et  se demande ce que les écoles ont dans l’assassinat de ces personnes pour qu’elles soient la première cible de la manifestation. 

Pour rappel 2 personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée lors d’une attaque des hommes armés au quartier Kyaghala, en commune de Bulengera  dans la ville de Butembo, au Nord-Kivu dans la nuit du mercredi 16 au Jeudi 17 février 2022.

La personne blessée par balle au niveau de la jambe poursuit les soins à l’hôpital Général de Mathanda.

Il s’agit de 3 maisons qui ont été visitées par ces malfrats qui ont réussi aussi à partir avec d’autres biens de valeur lors de cette opération.

Les acteurs de la société civile de Bulengera appellent la jeunesse à la prise de conscience et à la responsabilité. Car, précisent-ils, les écoles n’ont rien avoir avec cette situation.

« La jeunesse doit éviter d’agir dans la brutalité », déclare un acteur de la société civile.

Elias Lwayivweka