Après la pluie, c’est le moment de faire le bilan. Tel est désormais le slogan dans la ville de Bukavu quand il plait.
Une forte pluie qui s’est abattue dans la soirée de ce jeudi 19 août, causant d’énormes dégâts dans différents coins de la ville de Bukavu.
Dans la soirée de ce jeudi 19 août, c’est encore une catastrophe que vient de laisser derrière qui s’est abattue sur Bukavu. Déjà une personne est signalée emportée par les eaux de la pluie dans la commune de Kadutu.
Selon Heri Kalemaza, un acteur politique de PCP, nous livrant cette information, il s’agit d’une étudiante de l’ISTM qui serait la victime. Elle reviendrait de son institution, lors qu’elle a été emportée par les eaux.
« Une fille habitant le quartier Panzi qui provenait de l’ISTM, emportée par les eaux de la pluie au niveau de Kadurhu, au Lycée Wima » Renseigne Heri Kalemaza via les réseaux sociaux.
Il est aussi signalé des véhicules emportés au niveau de la Place de l’Indépendance, là, la circulation rendue impossible pendant un moment.
Dans les autres coins c’est la catastrophe
A Irambo, sur l’Avenue Pesage c’était également la catastrophe. Pendant un longtemps, la circulation a été coupée par les eaux des pluies.
Des maisons, des boutiques, salons de coiffure, etc. inondés par les eaux des pluies. Ayant retrouvées des caniveaux bouchées, c’est désormais sur la chaussée du Cercle hippique que les eaux de « Luziba » se déversent. Ce qui a perturbé la circulation, et les activités de plusieurs personnes œuvrant sur le lieu.
Des routes confondues aux rivières, les passants obligés de payer des volontaires pour qu’ils soient transportés au dos pour traverser. L’autorité est toujours attendue pour changer cette situation mais en vain.
En pleine centre-ville, la même situation a été observée à l’entrée de la salle Kaningu (au nivea de la Cathedrale), sur avenue Mbaki. Des eaux des pluies stagnent sur la route, bloquant l’entrée de la dite salle.
Signalons qu’en cette période du début de la saison des pluies, des caniveaux étaient bouchés, et personne n’a pris conscience. Cela, malgré l’annonce de la pluie il y a déjà quelques semaines. Les conséquences éduquent mieux que les conseils dit-on.
Eric Shukrani