Pour avoir dénoncé l’insécurité dans le quartier Nyalukemba, sur avenue Irambo 2, Jean-Paul Nsiku Munguakonkwa a été arrêté et détenu à l’auditorat militaire depuis ce lundi 20 juin.
Des sources sur place, renseignent que Jean-Paul Nsiku a alerté sur la présence d’une arme détenue illégalement par un jeune garçon, son voisin, connu sous le nom de Mapuwa Bébé.
« On ne sait pas comment est-ce que Mapuwa Bébé, le malfrat, a fui alors qu’il était déjà entre les mains des agents de l’ordre. Et à notre grande surprise c’est Jean-Paul, la personne qui a alerté qui a qui sera par après arrêtée », raconte un habitant.
Une situation que les acteurs de la société civile disent ne pas comprendre.
« Pour avoir alerté c’est maintenant lui qui est aux arrêts malheureusement. Et nous apprenons qu’il est en train d’être torturé », renseigne David Cikuru, président communal de la société civil d’Ibanda.
Il faut dire que, la société civile sous noyau de Nyalukemba en particulier, s’indigne de la manière dont on est en train de traité l’un des habitants pour avoir dénoncé la détention illégale d’une arme dans son quartier.
« Alors qu’il y aurait même un mandat d’amener de la personne qui aurait fui, lors de la découverte de cette arme », s’indigne cette structure citoyenne. A elle de faire savoir que d’après des informations à leur portée, le présumé malfrat rentre le soir et passe la nuit dans sa maison.
D’après certaines sources, Mapuwa Bébé, le présumé auteur de cet acte, n’est pas à son premier forfait.
La Société civile Noyau d’Ibanda exige la libération de Jean Paul Nsiku, arrêté et qui est en train de subir des tortures à l’auditorat ici à Bukavu pour, d’après elle, seulement avoir dénoncé l’insécurité dans le quartier Nyalukemba où une arme était découverte.
Pascal Mushiarhamina