techniques

Les membres et partenaires de l’organisation humanitaire Urgence pour le développement durable en Afrique (UDDA) ont été outillés sur un thème axé sur « les techniques de communication » ce jeudi 29 juin, le 4e jour de son atelier de 13 jours qui prendra fin en date du 10 jullet prochain. 

Après l’annonce de son thème, le facilitateur du jour, Thomas Uzima, enseignant d’université et spécialiste en communication des organisations, a commencé par acquérir les attentes et les craintes des participants par rapport à celui-ci (thème).

Pour ce le 1er jour du début du deuxième thème les participants ont été outillés sur les notions de base de communication.

Ici, la communication a été définie comme processus de transmission de l’information. « L’émetteur (source, codeur), récepteur (décodeur, destinataire), message, canal et boucle de rétroaction (feedback ou effets) », sont là les 5 principales composantes de la communication données par le facilitateur.

Un bon communicateur, a indiqué Thomas Uzima, c’est celui-là qui sait se faire entendre, se faire écouter et se faire comprendre.

S’agissant des différentes sortes de communication, il a parlé de la communication interpersonnelle, la communication des groupes et la communication de masse.

Par rapport à l’information, il a dit que c’est l’inscription d’une référence socialement déterminée dans un système formel susceptible de faire l’objet d’une diffusion et d’un échange dans la communication. Elle peut être considérée comme un flux.

La communication verbale et non verbale a été développée aussi.

Pour la communication verbale, l’orateur a fait savoir que c’est celle qui désigne tout ce qui a trait au langage humain tel qu’on peut le définir immédiatement. « Le langage humain passe par la langue, le verbe, la voix, l’intonation, la prononciation des mots ou des phrases, par un vocabulaire spécifique exprimé soit à l’oral soit par écrit. Mais aussi par des signes ou des informations codées selon situations particulières ».

Cette communication, a-t-il poursuivi, est celle qui fait référence au ton, au rythme de paroles mais aussi à celle de la gestion des blancs pendant une conversation. C’est la façon dont nous présentons ou nous agençons nos mots.

Quant à la communication non verbale, il faut dire que le facilitateur, Thomas Uzima, a renseigné qu’elle est celle qui traduit tout ce qui a trait à tous les signaux que notre corps peut renvoyer. « Il s’agit du langage corporel qui se traduit par une façon d’être ».

Renseignons que les éléments clés de la communication verbale et bien d’autres points essentiels ont été abordés lors de l’exposé du facilitateur.

D’après le facilitateur Thomas Uzima, l’objectif de ce thème qui porte sur « les techniques de communication » est d’amener ses locuteurs (participants à cet atelier) à connaître l’importance de la communication dans l’exécution de  leurs tâches.

« Souvent nous nous rendons compte que les organisations connaissent beaucoup de problèmes qui sont dus à une mauvaise communication », dit-il. Ce qui, indique-t-il, explique l’importance de cet exposé qui vient au moment où UDDA exécute son programme. « Un programme qui demande que ses agents aient une maitrise des techniques de communication. Ceci pour mieux interagir avec les bénéficiaires de ses projets dans les communautés »

Il faut dire que juste à l’introduction de ce thème, qui en est le 2e de cet atelier, les participants ont approuvé leur appréciation.

« Tout au long de son exposé l’enseignant m’a vraiment édifié. Désormais j’ai des notions suffisantes des techniques de communication pour mieux transmettre le message à mes interlocuteurs », indique Edouard, un participant.

J’ai surtout apprécié, fait savoir une autre participante, la méthodologie que notre formateur a utilisé pour transmettre sa matière. « Vraiment il nous a fait participer à son enseignement. Cela prouve à suffisance que c’est un enseignant »

Marcel Asifiwe K.

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