violences

Les cadres membres de l’organisation humanitaire dénommée Urgence pour le développement durable en Afrique (UDDA) et ses collaborateurs viennent d’être outillés sur comment communiquer avec et en faveur des survivants des violences sexuelles ce mercredi 28 juin. Ceci dans le but de la prise en charge médicale et psychosociale de ces derniers.

Avant de continuer avec la matière pour cette troisième journée de la session, Me Nené Bintu Iragi, la facilitatrice, a fait une petite récapitulation de façon participative avec les participants, sur les leçons précédemment apprises.

Pour la séance d’aujourd’hui, les participants ont appris les notions générales de la communication ainsi que le suivi et rapportage des collectes des données sur les survivants des violences sexuelles. Et les lois contre les violences sexuelles et enfin la loi sur les réparations.

Retenons qu’à la pause, les participants ont eu à suivre un film-documentaire « Mukwege, l’homme qui répare les femmes ». Un film qui est en rapport avec la thématique de la formation apprise pendant ces 3 jours.

« Pour ces 3 premiers jours de la formation, notre appréciation est bonne. Nous félicitons d’abord Me Nené Bintu, la formatrice, qui sur le plan fond et forme a bien donné sa matière. Mais aussi nous félicitons pour son courage et surtout sa ponctuation », dit Me Rufin Cigorogo Kanigi, coordonnateur de l’UDDA.

D’après notre observation, poursuit-il, la matière a été vraiment appréciée par tous les participants. « J’espère que c’est une matière qui les a bien pénétrée ».

Pour les 3 premiers jours, les participants ont approuvé leur  satisfaction

« Mon impression sur cette première thématique de la session à laquelle j’ai participé et qui vient de toucher à sa fin aujourd’hui est absolument de satisfaction puisqu’au cours de celle-ci, j’ai été pleinement éclairé sur le flou qui, jusque-là planait dans mon esprit en rapport avec la violence sexuelle », indique David Aksanti Mirindi, un participant.

Personnellement, ajoute-t-il, je lance un appel vibrant à nos gouvernants à tous les niveaux afin de pouvoir bien cerner la problématique de l’insécurité surtout ici à l’Est de la RD Congo (et qui reste l’épicentre des problèmes des violences sexuelles).

« Aussi et surtout faudra-t-il envisager une justice réparatrice au profit des victimes des violences afin de réprimer et décourager ces actes ignobles pour le développement et l’émergence de la nation congolaise ».

Bien que la première thématique qui était axée sur « mise en œuvre du projet d’assistance multisectorielle pour le développement de l’ancien Kivu » vient de prendre fin, rappelons que l’atelier continue jusqu’au 10 juillet prochain.

Marcel Asifiwe K.

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