Sud-Kivu

Le bureau urbain de la société civile de Bukavu dénonce l’état de délabrement avancé dans lequel se trouve la route Place de l’indépendance-industriel-marché central de Kadutu

« C’est inconcevable de voir qu’en plaine ville des véhicules peuvent continuer à s’embourber à d’un état de délabrement très avancé de la route. Vraiment la situation de cette route industrielle cause honte à l’autorité urbaine de cette ville », s’indigne un habitant de l’avenue industrielle.

« Comment cette route d’intérêt économique peut être abandonnée jusqu’à ce point ? Où va l’argent des taxes et impôt? », se demande Jackson Kalimba, Président urbain de la société civile.

Une situation qui crée toujours des embouteillages sur ce tronçon. Surtout au niveau du dépôt central de la Bralima où ses gros camions stationnent en pêlemêle. Cela sans même tenir compte de la petitesse de la route, car il semblerait que cette société paie une taxe dite de « mauvais stationnement ».

Le bureau urbain de cette structure, promet de commencer des actions citoyennes. Ceci pour exiger des explications sur l’utilisation de l’argent perçu dans chaque litre de carburant dans la ville de Bukavu ainsi que l’argent perçu pour différentes taxes aux véhicules.

Jackson Kalimba fait savoir que c’est l’argent des taxes qui développe le Nord-Kivu mais au Sud-Kivu rien n’est fait en ce sens. « Bukavu, ni nani alituloga ? », s’interroge-t-il.

Il sied de signaler qu’à présent toutes les routes secondaires sont très délabrées dans la ville de Bukavu. Et c’est ce qui est à la base des embouteillages et des accidents de circulation dans la ville. 

Bientôt la désobéissance fiscale à Bukavu, si rien n’est fait (société civile)

« Que les autorités et tous les services qui perçoivent l’argent du carburant se préparent bien. Car cette fois-ci ils nous trouveront sur leur chemin », indique cette structure.

Le bureau urbain de la société civile indique que si rien n’est fait, la désobéissance fiscale sera lancée incessamment dans la ville de Bukavu.

« Car plus rien ne sera comme avant.  Mwaka mpya na mambo mapya », dit Jackson Kalimba.

Marcel Asifiwe K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *