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La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) du Sud-Kivu dénonce le blocage des travaux du projet de l’ouverture de la route Mulambula jusqu’à la RN2 au niveau de Bwindi dans  la commune de Bagira.

Cette structure citoyenne accuse les autorités de l’institut Bwindi de la Communauté des églises libres de pentecôte en Afrique (5CELPA) d’être à la base du blocage de ces travaux d’intérêt communautaire.

« Ce qui étonne est de voir qu’arriver au niveau de l’institut Bwindi, la population se heurte au blocage. Car les autorités de l’institut Bwindi refusent que cette route ne traverse pas dans leur concession », rensense-t-elle. A elle d’ajouter que des négociations ont été faites quant à ce, mais sans suite jusque-là.

Les travaux d’ouverture de cette route ont été initiés par les habitants de Mulambula, Cikonyi et Cikera dans le but de désenclaver et réduire l’insécurité dans leurs milieux respectifs.

« Cette route va, non seulement, permettre le bon voisinage avec l’institut Bwindi mais aussi elle servira de déviation pour la population de Mulambula, Cikera et Cikonyi qui voudrait se rendre en ville sans difficultés », indique Wilfried Habamungu, porte-parole Provincial adjoint de la NDSCI/Sud-Kivu.

La  NDSCI Sud-Kivu demande aux autorités de la 5e CELPA de permettre que cette route d’intérêt général passe dans leur concession à Bwindi.

Elle appelle également aux autorités politico-administratives en général et particulièrement au ministre provincial de l’intérieur et Gouverneur ad intérim  et au ministre  des travaux publics de s’investir urgemment dans ce dossier.

Car, indique la NDSCI, la population de cette partie de la ville de Bukavu promet d’entamer des actions de grande envergure si aucune solution n’est trouvée dans un bref délai.

Signalons que c’est depuis 2 ans que la population de Mulambula et Cikera ont entamé les travaux d’ouverture de cette route.

Marcel Asifiwe K.

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