à Bukavu

La jeunesse de l’Alliance des forces démocratiques pour le Congo (AFDC) est citée dans l’agression du Mwami Kabare. Une attaque survenue en date du 2 décembre à l’assemblée provinciale lors du vote de la motion contre le gouverneur Théo Ngwabidje.

Ceci ressort de la déclaration politique de la jeunesse de l’Union pour la nation congolaise (UNC) Sud-Kivu du 23 décembre, signée par Emmanuel N’Ihwé, Cikuru Anuarite et Namegabe Pascal.

Pour rappel, le Mwami Kabare a été bousculé le 2 décembre, alors qu’il voulait entrer dans l’enceinte de l’assemblée provinciale pour participer, comme député, au vote de la motion contre Théo Ngwabidje. Ce dernier blessé avait été conduit à l’hôpital où il avait passé une nuit sous observation des médecins.

La jeunesse de l’UNC fait savoir que les jeunes de l’AFDC sont également responsables des attaques physiques et verbales envers des députés provinciaux et d’autres notables de la province.

Il cite l’attaque contre la résidence du député provincial Georges Musongela, le 28 novembre et des insultes proférés contre d’autres élus du peuple le 29 novembre passé, dont le vice-gouverneur Marc Malago. Mais aussi de l’incendie de la jeep de l’ONG Alerte International au rond-point feu rouge. Et parle d’un groupe des jeunes drogués.

Tout en condamnant ces actes, la jeunesse de l’UNC se demande si le parti cher à Modeste Lukwebo peut encore solliciter leur soutien pour le gouvernorat de la province.

Thomas Uzima

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