Une bagarre rangée a opposée des pasteurs de la 5e Communauté des églises libres de pentecôte en Afrique (CELPA) et certains fidèles ce mardi 2 novembre.
Tout est parti d’une incompréhension entre deux parties lors d’une réunion préparatoire de l’assemblée générale communautaire. Une partie, s’estimant lésée, a décidé de claquer la porte pour manifester son mécontentement.
Des sources sur place indiquent que c’est cette partie qui est partie mobiliser une frange des chrétiens pour l’aider. « Elle redoutait la décision qui serait prise à leur absence et subir le sort de la chaise vide », disent-elles.
L’arrivée de ce dernier a marqué le début d’une bagarre rangée. Les assises se sont transformées en ring. Plusieurs personnes ont été blessées dont Mwilikwa Abeli, un étudiant Bembe présent sur le lieu.
Depuis plusieurs décennies, la CELPA n’a pas connu de passage apaisé
Ce dernier serait blessé par les gardes du président du conseil d’administration de CELPA. Ils l’ont assimilé aux membres de l’église du représentant légal de cette communauté.
Des sources au sein du CELPA renseignent qu’il s’agit d’un vieux conflit entre le président du conseil d’administration et le représentant légal. Un conflit qui a déjà divisé la communauté en deux camps, soutenant chacun, l’un de ces deux dirigeants.
La police est intervenue pour remettre la paix. 5 personnes ont été arrêtées et sont gardées au poste de la même police.
Il faut dire que la CELPA n’a plus connu de passage apaisé depuis plusieurs décennies. A la veille de chaque conférence préparatoire des élections, des bagarres surgissent. Disons que cette réunion préparait l’assemblée générale du 4 au 6 novembre.
Cette situation conflictuelle est devenue un frein au développement de cette communauté comme nous le dit un fidèle de CELPA. « Nous préférons que les norvégiens rentrent pour reprendre la gestion de cette communauté. Car depuis leur départ rien ne va », dit-il.
« Beaucoup de nos dirigeants et qui sont aussi nos pasteurs aujourd’hui, commencent à nous prêcher leurs conflits à la place de l’évangile d’amour et du pardon », se désole-t-il.
Thomas Uzima