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La plénière de ce jeudi 2 décembre s’annonçait sous tensions et bien, elle est sous tension. Des gaz lacrymogènes et des balles réelles sont tirées par des policiers présents sur le lieu.

Ils ont été déployés depuis le matin afin de sécuriser l’hémicycle. Mais sur place, ils ont refusé l’entrée à certains députés provinciaux. Même le président du bureau a forcé pour accéder dans la salle car empêcher par la police.

Il faut dire que des militants sont venus des différents coins de la ville, certains pour soutenir le gouverneur de province, d’autres pour soutenir les députés. C’est pour les disperser que la police à fait usage des armes à feu et de gaz lacrymogène.

Plusieurs blessés sont signalés dont trois journalistes. Il s’agit des journalistes d’Eka FM, de freemedia et de Hope chanel. Ces derniers ont été tabassés par des éléments de la police.

Ils ont été récupérer et acheminés dans l’enceinte de l’assemblée provinciale pour s’y reposer. Il faut dire que la police a refusé l’accès aux journalistes à l’hémicycle et pourtant invités.

Deux d’entre eux qui ont été blessés aux jambes viennent d’être acheminé à l’hôpital Olive Lembe pour des soins.

La Monusco est intervenue et la police à arrêter avec les tirs. Ce qui a poussé la population dispersée à revenir sur le lieu. Mais quelques minutes après des balles ont repris.

Trois députés manquent afin que le quorum soit atteint et que la plénière commence. Mais le gouverneur de province, Théo Ngwabidje n’est pas encore arrivé.

Irène Bifomo

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