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Un accident de circulation s’est produit vers le matin de ce mercredi 15 mars juste à l’entrée de sentier Basheka (à quelques mètres de l’école primaire Bingwa) dans le quartier Lumumba.

Il s’agit d’un mini bus de marque Vanette qui a percuté une fillette, élève de 2ème année à l’EP Bingwa. Ashuza Badesi, car c’est le nom de la victime, se rendait à l’école quand le pire lui est arrivé.

« C’est vers 7 heures du matin pendant que je me rendais à l’institut Bangu où j’enseigne que cet accident s’est produit devant mes yeux. Tout a commencé quand un motard a poussé l’enfant qui était au chemin de l’école. En le poussant malheureusement l’enfant s’est retrouvé sous les pneus d’un mini bus en circulation qui était juste à côté de la moto », témoigne Christian Al’isa Bin Kashabaga, l’enseignant à l’institut Bangu.

A lui de poursuivre :

« Le chauffeur ayant peur n’avait pas su quoi faire pour éviter le pire. C’est en faisant les manœuvres pour faire la marche arrière, on ne sait pas quel mécanicisme qui s’est produit encore pour que le véhicule puisse avancer et de là le pneu sur l’enfant au niveau de la tête ».

Christian Al’isa indique qu’il était obligé de prendre une moto avec l’enfant qui saignait pour l’amener à l’hôpital. « C’est en arrivant au niveau de l’Hôpital général de référence de Bagira que l’enfant a malheureusement rendu l’âme », regrette-t-il.

Contacté à ce sujet, Mulum’oderhwa Bashizi, Directeur de l’E.P. Bingwa, indique que c’est vers 8 heures pendant qu’il était déjà à l’école dans son bureau qu’un parent est venu lui dire qu’il y avait l’un de ses élèves qui a était cogné par un véhicule non autrement identifié.

« C’est ainsi que j’ai quitté le bureau pour se rendre sur le lieu de l’accident. J’ai vu le sang qui était coulé sur la route lors de cet évènement malheureux.  Après les investigations avec la famille de la victime auprès du bureau de l’ACCO/ Bagira nous avons retrouvé qu’il s’agissait d’un chauffeur connu sous le nom de Wangai », renseigne-t-il.

Une situation que condamnent les acteurs de la société civile de Bagira dans sa pluralité.

« C’est un grand regret pour nous la population de voir que là où les enfants devraient être protégés c’est là où les accidents commencent à leur arriver. Et cela parce que les chauffeurs commencent à fuir les routes principales qui sont dans l’état de délabrement très avancé pour passer dans des quartiers », s’indigne François Kulimushi Magala, Vice-président de la NDSCI/ Bagira.

Il appelle les autorités compétentes à s’impliquer activement pour la réhabilitation des routes afin d’éviter ces genres des conséquences dans des quartiers pour nos enfants qui se rendent à l’école.

Marcel Asifiwe K.

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