Gentil Kulimushi

La famille de Gentil Kulimushi, président de la société civile noyau communal de Bagira, est citée parmi les spoliateurs du terrain de Kasha dit encore de Mushekere. Un terrain qui, d’après certaines sources, avait été construit pendant la période belge et avait le même statut que le stade de la Concorde.

Contacté à ce sujet par Congoleo.net, Gentil Kulimushi, dit ne pas reconnaître la spoliation de terrain dans laquelle sa famille est citée et lui pense qu’il s’agit plutôt d’une confusion des limites par certains.

« Je sais qu’il y a un conflit entre deux familles. Et ce n’est pas sur base des conflits familiaux qu’on peut s’attaquer à toute une série de familles », dit-il.

A lui d’ajouter : « C’est maintenant que je viens d’entendre qu’il y a spoliation alors que les agents du cadastre, le bourgmestre, le ministre des infrastructures et la division de sport et loisir tous étaient venus pour retracer l’espace du terrain de Kasha ».

Il indique que s’il y a des nouvelles spoliations c’est à eux de chercher cela. Il renseigne qu’en réalité ce sont leurs grands et arrière parents qui ont cédé leurs parcelles pour ce terrain. « Et dans ce terrain il y’a des traces des anciens arbres qui ont été plantés à cet époque », ajoute-t-il.

« Vraiment c’est inconcevable de voir que c’est la famille d’un acteur cadre de la société civile qui peut être impliquée dans un tel dossier. Quelqu’un qui était sensé lutter contre la spoliation mais qui, malheureusement devient spoliateur. C’est vraiment très déplorable », s’indigne un habitant.

Gentil Kulimushi fait savoir qu’à Kasha, il n’y a pas de spoliation et que celui qui le croit qu’il aille consulter le service de cadastre.

« Ceux qui disent qu’on a spolié, je leur dis qu’il y a des documents bien signés par le cadastre confirmant qu’il n’y pas spoliation du terrain », continue-t-il à renseigner .

Gentil Kulimushi, président de la société civile de Bagira, indique qu’en tant que les acteurs de sociaux et défenseurs des droits de l’homme, ils sont là pour défendre les intérêts de la population.

Irène Bifomo

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