Appel Patriotique (AP/SK) veut voir le Dr Denis Mukwege se présenter comme candidat à la présidence de la République en 2023. Voilà ce que l’on peut retenir du point de presse tenu par ce mouvement social ce mardi 20 septembre à Bukavu.
Une journée qui consiste également à la sortie officielle de ce mouvement social dirigé au Sud-Kivu par Nabintu Namuto Delphie, coordonnatrice provinciale. L’objectif de l’AP/RDC étant de mobiliser des congolais avertis de la misère que traverse le peuple, pour le bien-être collectif.
AP/RDC dit alors s’associer aux réflexions de certains professeurs congolais, des congolais de la diaspora, des organisations de la société civile et autres faiseurs d’opinion qui veulent amener le prix Nobel de la paix 2018 à se présenter comme candidat à la présidence.
Pour y parvenir, ce mouvement se propose de canaliser toutes les aspirations, ambitions et sollicitations disparates de certains congolais engagés dans cette dynamique. Mais aussi de les sensibiliser d’adhérer massivement à sa vision pour une lutte commune. Ceci afin d’amener le professeur Dr Denis Mukwege « à rejoindre l’assentiment du peuple congolais ».
« Organiser l’information, la formation, l’encadrement des masses populaires conformément aux lois de la République et des libertés qui en découlent », tel est l’autre stratégie qui sera mise en place par l’AP pour atteindre son objectif.
Ce mouvement associatif se propose également d’implanter des conseils, cellules et noyau du mouvement dans tous les territoires, villes et villages de la province du Sud-Kivu (pour ce qui est de cette province), et assurer leur coordination.
Ainsi AP/SK lance un appel à la population du Sud-Kivu à se joindre à leur action et à l’idéal que partage le prix Nobel 2018. Et dit se joindre à sa vision, celle de bâtir un état de droit émergeant pour un développement durable et harmonieux de la RDC.
« Nous avons foi que sous son leadership, notre pays renaitra de ses cendres et connaitra le développement et la grandeur auxquels il est destiné dans le concert des nations », écrit-il.
Irène Bifomo