tricyclistes

L’association des chauffeurs du Congo (ACCO) est accusée de refuser aux tricyclistes (bajajistes) de circuler dans la commune de Bagira.

Le comité des tricyclistes l’a fait connaitre lors de sa rencontre avec Patience Bengehya, bourgmestre de ladite commune ce lundi 19 septembre.

« Nous  sommes venus voir le bourgmestre pour le problème que nos membres ont à Bagira. Ils ont toujours été menacés par les agents de l’ACCO disant que nous tricyclistes n’avons pas le droit de circuler au sein de cette commune », renseigne Musafiri Kakira Emmannuel, responsable des tricyclistes   .

Car, poursuit-il, d’après ces agents de l’ACCO, ils ont eu un ordre de la part de leur hiérarchie d’interdire à tout tricycle de circuler à Bagira.

« C’est ça le rapport que nous sommes venus donner au bourg pour voir s’il peut nous aider à régler cette situation », indique-t-il.

Une situation que plus d’une personne ne sait pas comprendre à Bagira.

« Est-ce-que c’est l’ACCO qui doit donner l’ordre ou dicter la loi en matière de circulation routière pour priver aux autres leur droit de circuler et d’exercer librement leur métier comme eux ? », se demande Claude Kampunzu. Il appelle à l’autorité de s’impliquer et de s’imposer pour le rétablissement de l’ordre dans ce secteur à Bagira avant que le pire n’arrive.

Il faut dire que ces tricyclistes ont demandé au bourgmestre que la commune leur fasse leur propre parking où ils pourront stationner officiellement et en paix. « Ceci pour éviter que nos membres soient toujours victimes du conflit avec l’ACCO dont nous ne connaissons pas l’origine », indique Musafiri Kakira.

Le bourgmestre de Bagira, Patience Bengehya, leur a promis qu’il va personnellement s’impliquer dans ce dossier pour voir comment trouver solution à ce problème le plus tôt possible. « Car je ne veux pas des troubles dans mon entité surtout que je suis là pour l’intérêt de toute la population et de tout le monde », a-t-il dit.

Pour ce qui est du parking, le bourgmestre a demandé un peu de patience aux tricyclistes. Ceci en attendant que les études soient menées pour voir là où ce dernier peut être placé.

Marcel Asifiwe K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *