Des parents dont les enfants étudient à l’Institut de Bagira (INSTIBA) et enseignants de cette école s’opposent sur les frais à payer.
Si les parents acceptent de payer 10 dollars américains par mois, la direction de l’école demande pour sa part plus de 16 dollars. Tout semble alors les opposer.
Les deux parties n’ont pas su trouver un compromis lors d’une réunion organisée au sein de l’INSTIBA. Les acteurs sociaux sont alors partis pour rencontrer les deux parties sans succès.
François Kulimushi, vice-président de la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) Bagira, fait savoir qu’ils ont été chassés au sein de cette école par le préfet. « Lui et certains enseignants nous ont accusé de vouloir déstabiliser leur école », dit-il.
Les parents de leurs écoles ne jurent que pour la somme de 10. Dans une correspondance consultée par congoleo.net, ces derniers disent accepter de payer cette somme depuis le mois de décembre jusqu’au mois de mars 2020.
« Après le mois de mars, les parents se réuniront encore une fois en assemblée générale pour examiner la situation sociale des enseignants, en rapport aux promesses du gouvernement », écrivent-ils.
Ces derniers récusent le président du comité des parents et l’accusent de prendre parti pour le préfet et ces enseignants alors qu’il devait être du côté des parents. « Compte tenu de ce qui précède, nous déclarons démissionnaire notre comité des parents à partir de ce jour », peut-on lire sur leur document.
Face à cette incompréhension, c’est l’éducation des enfants dans cette institution publique qui risque de prendre un coup. Ce qui pousse la NDSCI Bagira par l’entremise de son vice-président de demander l’implication personnelle du Bourgmestre afin de remettre les deux parties à table et trouver un compromis.
Thomas Uzima