« Je mets en garde toute personne qui attenterait à la sécurité d’un seul député provincial du Sud-Kivu ». Cette mise en garde est du président de l’assemblée provincial, Lwamira Barhumana Zacharie, lors d’un communiqué rendu public ce mardi 30 novembre dans la soirée.

Le président du bureau de l’assemblée provincial dénonçait le fait que la police commis à sa garde lui a été retiré sans qu’il soit informé au préalable. « Selon le commissaire provincial de la PNC contacté via mon conseillé juridique, il prétend ne pas être au courant d’un tel incident », dit-il.

Zacharie Lwamira juge très préoccupante, la situation sécuritaire des députés provinciaux du Sud-Kivu. Il demande une attention particulière des autorités tant nationale que provinciale.

Il faut dire que la tension est montée d’un cran en province après que certains députés ont déposé une motion de censure contre le gouverneur, Théo Ngwabidje. Depuis on constate des messages d’intimidation contre les députés motionnaires.

La maison d’un député provinciale a fait l’objet d’une attaque des hommes armés au courant de la semaine. S’ils n’ont pas réussi d’entrer dans la maison suite à l’alerte des voisins, ils sont parvenus à casser la porte d’entrer.

La motion contre le gouverneur sera étudiée dans la plénière prévue pour ce jeudi 3 décembre, comme on peut le lire sur le communiqué de cette organisation. Une plénière sous tension vu le climat qu’elle a suscité au sein de la classe politique.

Et au président de l’assemblée provinciale de mettre en garde quiconque tenterait des initiatives de nature à empêcher l’assemblée provinciale d’exercer ses prérogatives constitutionnelles.

« Loin des honorables députés, l’intention de nuire ou de s’acharner à qui que ce soit, mais plutôt un exercice constitutionnelle, démocratique, dans le souci d’améliorer les conditions de vie de la population sudkivusienne à travers une bonne gouvernance en province », dit-il.

Marcel Asifiwe K.