Une nouvelle attaque attribuée aux miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) dans le village Talolo, a coûté la vie à plus de six civils, au côté des blessés graves.
L’attaque a été perpétrée à 1 kilomètre de Yedi, groupement Karami, chefferie de Walese Dese, dans le territoire de Mambasa, en Ituri. Le fait a eu lieu aux environs de 23 heures de ce dimanche 29 janvier, rapportent les sources locales.
Des biens pillés systématiquement et des villages saccagés au cours de cette énième attaque ciblée dans cette partie de l’Est de la RD Congo.
Marie Noela Anatole, coordonnatrice de la Société Civile de Mambasa et qui confirme la nouvelle, condamne cette « unième attaque ». Celle-ci regrette « amèrement » le fait que ces miliciens continuent à détruire les villages de la province, cela en dépit leur signature de cessation des hostilités.
« Depuis l’acte d’engagement pour la paix qu’ils ont signé, ces CODECO continuent de terrifier la population. Voilà plusieurs personnes ont été grièvement blessées qui sont admis dans les différentes structures sanitaires de la place. Nous condamnons cette attaque» A-t-elle déclaré.
Tout en déplorant le retard affiché, Notre Source, encourage la prompte intervention des forces de défense et de sécurité qui sont arrivée pour délimiter les dégâts.
« L’intervention des FARDC est arrivée à 2 heures du matin, pendant que l’attaque a eu lieu dans les environs de 23 heures. Nous leurs demandons d’intervenir toujours en temps. Elles ne doivent pas arriver comme l’ambulance qui arrive en retard. Elles doivent être vigilantes, être là pour la protection de la population » Ajoute-t-elle.
Marie Noela Anatole adresse ces condoléances aux victimes de cette nouvelle attaque. Au nom de la société civile de Mambasa, elle demande aux FARDC d’intensifier les attaques dans les entités où règnent les groupes armés qui ne respectent pas leurs signatures pour la paix en province de l’Ituri.
Il sied de préciser que cette attaque est signalée, malgré l’acte d’engagement de cessation d’hostilités signé par des groupes armés négatifs dans ce coin du pays. D’autres continuent d’être auteurs des pillages des biens de la population, des tueries ça-et-là ; pour une désolation totale sur le visage de la population de l’Ituri.
Elias Lwayivweka depuis Bunia