Les pharmaciens du Sud-Kivu ont commémoré pour ce vendredi 24 septembre, la journée internationale des pharmaciens. Une cérémonie qui s’est tenue dans la salle Concordia de l’archevêché de Bukavu.
Une occasion pour l’ordre des pharmaciens d’échanger avec ses membres sur le thème de la journée basé sur la lutte contre les crimes pharmaceutiques. Une lutte dont le pharmacien doit être le porte étendard comme l’a fait savoir Bashagaluke Kasigwa, président de l’ordre des pharmaciens au Sud-Kivu.
Il indique que le crime pharmaceutique se vit dans le pays. Ceci s’explique par la vente des médicaments par des noms spécialistes. Il s’explique aussi par la circulation des médicaments contrefaits.
« Nous avons beaucoup des malades qui décèdent (…) Et en fin de compte c’est cette pharmacie des morts qui pose problème », a-t-il dit. Pour lutter contre cette situation, Bashagaluke Kasigwa indique que la meilleur façon est de travailler sur l’homme pharmacien.
Un travail amorcé par l’ordre. Et qui s’explique par l’intégration des 17 pharmaciens au sein de l’ordre. « Ils ont fini les études et ont accepté de venir travailler avec nous afin que nous menions cette lutte ensemble », dit-il.
Le président de l’ordre des pharmaciens fustige néanmoins la nomination d’un non pharmacien à la tête de l’Autorité congolaise de réglementation pharmaceutique (ACOREP). « Mais cette institution qui est purement technique a été attribuée aux non pharmaciens. C’est tout ça comme crime que nous sommes en train de dénoncer », explique-t-il.
Et de lancer un message aux personnes qui vendent des médicaments sans formation d’arrêter. Car, dit-il, ce n’est pas leur métier. Bashagaluke fait observer que pour être pharmacien il faut étudier et qu’il y’ a des universités au Congo qui les forment.
Isabelle Barhigenga