Les routes de la ville de Bukavu sont vides ce mardi 24 mai. Aucun véhicule de transport en commun n’est visible sur la chaussée. Les conducteurs ont préféré gardé leurs véhicules à la maison.

Ils ont répondu à l’appel du bureau urbain de la société civile qui a décrété ce mardi, une journée sans véhicule. Ceci pour exiger aux autorités la réhabilitation de la voirie urbaine en état de délabrement très avancé.

A la place communale de Bagira, seules des personnes qui voulaient se rendre dans la commune d’Ibanda et de Kadutu sont présent à l’arrêt bus. Même pas une moto en circulation pour les prendre.

Des pneus ont été brûlés à la place de l’indépendance par certains conducteurs pour dire non à l’état dans laquelle se trouvent les routes de la ville.

Une situation qui a impacté sur les activités des habitants. Certains élèves ne se sont pas rendus à l’école par manque de moyen de transport. D’autres qui ont décidés de faire le pied sont arrivés en retard. Des travailleurs de même. Ils ont été obligés de marcher à pieds pour atteindre leurs lieux de travail.

Des commerçants attendent aux différents arrêts de la ville pour voir si la situation va s’améliorer dans l’après-midi pour se rendre dans les marchés.

Mais pour les organisateurs, c’est un sentiment de satisfaction. Pour eux c’est une façon de montrer aux autorités qu’ils en ont marre de circuler dans des routes qui ne sont que de nom. Ils promettent d’autres actions pour les pousser à construire les routes de la ville.

François Mukoma