Baudouin Mparanyi

Vous serez sanctionnés !

Ces fêtards qu’on a votés depuis 2006, nous doivent 17 années de nos âges.

Nous avons grandi physiquement mais autour de nous rien n’a évolué. 

Nous avons toujours les mêmes problèmes de routes depuis plus de 20 ans.

Pour quitter Bukavu vers Uvira, 121 km,  nous continuons à passer par le pays voisin. 

Pour quitter Bukavu vers Kindu, 562 km, il faut toujours prendre l’avion. Tandis que Bukavu vers Dar es Salam en Tanzanie, avec 1.650km, est en route asphaltée. 

Même pour quitter Bukavu vers Walungu, 45 km, que ça ne soit pas en saison des pluies, aux risques de faire une semaine.

Alors que tous ces tronçons auraient dû sortir la Jeunesse du Sud-Kivu du chômage et de la pauvreté.

Ils nous ont promis, plusieurs fois d’amener la Paix, mais regarde là où nous sommes aujourd’hui!

Nous continuons à vivre sans hôpitaux appropriés, pire encore quand ces épicuriens tombent malades eux se font soigner à l’étranger. Quelle malhonnêteté !

Nous sommes devenus des pions, juste pendant la période électorale où ils nous distribuent quelques billets pour aller les accueillir et chanter pour eux. 

Nous avons tout simplement compris que c’est tout un système de cupidité qu’il faut changer. Il est temps de le faire sinon nous allons sacrifier nos enfants.

La cupidité a été installée partout même dans nos écoles, où vous pouvez trouver un enfant de riche blessait un enfant de pauvre, que nous sommes, les parents de la victime ne seront même pas informés que leur enfant a été agressé.

Ceci est un fait réel que je vous parle Mme la journaliste, la maman de cet enfant a juste constaté au retour de l’école, toute la tête de son enfant est bandée à cause des blessures. Et l’école ne s’est jamais excusée. La pauvre maman est restée impuissante pour porter plainte.

Ce niveau d’impunité est un système qu’il faut éradiquer cette année par un leadership soucieux de la population et qui ne perd pas son temps à chercher le développement de  l’extérieur du pays.

Des propos de Baudouin Mparanyi recueillis par Irène Bifomo

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