L’arrêté ministériel n° 001/CAB/MIN/DH/2023 du 2 février 2023 portant création, composition et fonctionnement de la Cellule technique des Droits humains (CTDH), modifié et complété par l’arrêté n°001/CAB/MIN/DH/2024 du 1er juillet 2024 portant restructuration et redynamisation de la CTDH.
Ces deux textes légaux ont inscrits notre pays, la République Démocratique du Congo dans le concert des nations ayant plus d’efficacité dans la promotion et la défense des droits humains ;
Notre pays a eu à cet effet, le mérite d’être élu membre du conseil des droits de l’homme des nations unies à Genève sous la houlette de son ministre des droits humains, Mme Chantal Chambu Mwavita.
Malheureusement à travers l’une de ses animatrices en la personne de Mme la Ministre national des droits humains , n’a pas tiré profit de la marque de confiance accordée à notre pays dans le concert des nations, en violant continuellement et intentionnellement les droits de ses concitoyens, au mépris des textes ;
En effet, si les prescrits des articles 6, 7 de l’arrêté n°001/CAB/MIN/DH/2024 du 1er juillet 2024, cité dessus, posent les principes généraux sur les modalités de nomination, de mandat, de fin de fonction au sein de cette cellule technique du ministère des droits humains ;
L’arrêté n° 009/CAB/MIN/DH/ 2024 du 19 octobre 2024 modifiant et complétant l’arrêté N°002/CAB/MIN/DH/2024, porte quant à lui la nomination des membres de la cellule technique des droits humains, CTDH.
Il est ainsi inconcevable qu’un ministère chargé de protéger les droits humains soit en première place de violation favorisant plutôt le népotisme, le clientélisme, le clanisme etc.
Chantal Chambu, viole intentionnellement le droit de 64 experts nationaux de la CTDH
En violant intentionnellement les prescrits des articles 6 et 7 de l’arrêté N°001/CAB/MIN/DH/2024 du 1er juillet 2024, cité dessus, l’arrêté n° 024/CAB/MIN/DH /CCM/2025 du 02 janvier 2025 modifiant et complétant l’arrêté N° 009/CAB/MIN/DH/ 2024 du 19 octobre 2024 ne saurait faire l’unanimité car il consacre le mépris des articles 12 et 13 de la constitution de la RDC qui consacrent, non seulement le principe de l’égalité de tous les congolais devant la loi, mais aussi le principe de non-discrimination en matière d’accès aux fonctions publiques et en toute autre matière, surtout que l’article 36 de la même constitution consacre le droit au travail ;
Cette illégalité tirée de la violation des textes antérieurs et de la constitution de la RDC appelle au retrait pure et simple dudit arrêté n° 024/CAB/MIN/DH /CCM/2025 du 02 janvier 2025 car dans un état de droit, ce n’est pas seulement la volonté des gouvernants qui prime, mais ceux-ci doivent, à leur tour se soumettre au respect des textes ;
En respectant les textes les gouvernants réalisent que : «la politique n’est pas un bien que l’on possède, mais son honneur est de servir l’intérêt général », dit-on.
Marcel Asifiwe K.