L’infertilité du sol est à la base d’une vie misérable de la population observée dans le milieu périurbain et rural au Sud-Kivu.

La surpopulation a menacé l’agriculture périurbaine dans plusieurs coins de la ville de Bukavu, des champs remplacés par des habitations. L’infertilité de sol est l’autre facteur X, qui est à la base de la pauvreté de la population paysanne et environnante.

C’est le constat fait par le reporter de Congoleo.net ce lundi 6 septembre, dans le milieu périurbain de Bukavu. Ici, une partie de Bagira, à la limite avec le Kabare, connait ce problème de sous-production.

Plusieurs cultivateurs se lamentent de la vie qu’ils mènent cette période, au  moment de récolte. Selon eux, c’est maigre, la quantité de récolte que produisent leur champs, contrairement aux temps passés.

Nabintu Niganda, cultivatrice et habitant du quartier Nyabangere, dans la commune de Bagira (à la limite avec Kabare). Celle-ci revient sur sa vie après la récolte :

Réactions

« J’ai souffert pendant la période de semi, croyant que j’aurais des bons résultats dans mon champ à la recolte. Mais, le résultat que j’ai obtenu est tout différent ». S’indigne-t-elle à Congoleo.net.

Notre interlocutrice, précise que malgré les conseils appliqués des spécialistes en agriculture, ses champs donnent des mauvais rendements.

« Mon champ me donnait au moins 100 Kilogrammes de farine, et  75 Kilogrammes de haricot,  une bonne quantité de patate douce.  Et je trouvais facilement l’argent ».

Cette dame voyait des travaux champêtres comme une assurance de la vie, car dit-elle, ça l’aider à survenir aux besoins de toute sa famille. La scolarité des enfants, et autres besoins de la famille étaient assurés.

Signalons qu’aujourd’hui avec l’infertilité du sol, il est impossible d’attendre quelque chose de la terre ou le sol de l’axe Bariga-Kabare. Tellement que le sol est devenu pauvre en nutriment du sous-sol.

Amani Malanga Dieu-Merci