Les hauts cadres de la société de distribution d’eau (REGIDESO), sont accusé d’engager leurs enfants aux détriments des journaliers ayant droits.
Ceci ressort d’une note technique de plaidoyer du Centre international de formation en droits humains et développement (CIFDH/DONGD). Un document adressé au commissaire provincial de la justice, droits humains, travail et prévoyance sociale à Bukavu datant du 22 décembre.
Le CIFDH/DONGD indique avoir été alerté par des journaliers de cette entreprise. Selon sa note, ces hauts cadres de la REGIDESO profitent de l’autorisation du ministre national de la fonction publique les autorisant d’engager des nouveaux agents pour prendre leurs enfants, frères et ami.
« Depuis 2015, il y a des cela 6 ans, la REGIDESO utilise des journaliers. Ils ne sont pas considérés dans ces engagements après avoir été exploités durant 6 ans », dénonce le CIFDH. Et de faire savoir que ces journaliers se trouvent dans tous les services de cette entreprise de l’Etat.
C’est notamment dans le service commercial, administratif, logistique, réseau des techniciens et autres. L’agir des hauts cadres de la REGIDESO, violerait, selon cette organisation de défense des droits de l’homme, l’article 42 du code de travail.
Informé que les mêmes manœuvres se prépareraient aussi à la SNEL, le CIFDH demande l’implication personnelle du commissaire provincial de la justice afin de rétablir ces journaliers dans leurs droits. Mais aussi de veiller au respect strict de la constitution ainsi qu’au code du travail congolais.
Thomas Uzima