Le journaliste Joseph Namegabe met en alerte l’opinion publique, et les organisations de défense de droits des journalistes sur les menaces de mort dont il est victime ce dernier temps dans la ville de Bukavu. Et qui met en danger sa liberté dans l’exercice de sa profession du journalisme.
D’après cette source contactée par la rédaction de congoleo.net sur ce sujet, elle reçoit des intimidations en appels et messages des personnes qui se disent être proches du Gouverneur Théo Ngwabidje.
Ces hommes lui reprochent d’avoir l’habitude de donner la parole (inviter) les députés provinciaux « hostiles » au chef du gouvernement provincial, dans son émission « Saa ina eneya ». Pour eux, comme le gouverneur a été réhabilité, l’heure de la vengeance a sonné.
« Tu as pensé faire beaucoup de bruit à la radio que Théo ne va plus rentrer dans son boulot ? Prépares-toi maintenant à la guerre que tu as amorcé. Nous connaissons déjà chez-toi frère, quoi que tu fasses, tu ne vas pas nous échapper » Peut-on lire dans les messages envoyés à notre confrère Joseph Namegabe.
« Pour te dire vrai, tu es descendu l’escalier de chez maman Kinja à 21h09, et tu as même parlé à un militaire, on t’a alors laissé partir. Tu as traversé l’avenue Fizi à 19H, là, tu t’es arrêté avec quelques personnes près de l’enclot de Kamerhe. » Poursuivent ces messages qui certifient qu’il est réellement filé par ces hommes.
Face à ces menaces contre sa personne, Joseph Namegabe alerte l’opinion tant nationale, qu’internationale sur la situation qui menace sa liberté, en tant que chevalier de la plume.
« J’alerte l’opinion tant provinciale, nationale qu’internationale sur ces menaces que je suis en train de subir de la part de la Cellule d’investigation du gouvernement de la province du Sud-Kivu. C’est depuis la déchéance de Théo Ngwabidje Kasi et son gouvernement par l’Assemblée provinciale le 24 novembre 2022, que j’ai commencé à recevoir des menaces à travers les appels inconnus et les messages » A révélé le journaliste et présentateur de l’émission « Saa ina eneya » (à la radio Jambo FM, 92.0 MHz.
Signalons que dans cette situation, Pascal Kamanzi, et Claude Kashonga, sont les deux autres journalistes ciblés par ces mêmes bourreaux pour se venger.
François Mukoma