La société civile de Lugushwa, en territoire de Mwenga au Sud-Kivu, vient de décrété une ville morte de 3 jours pour dénoncer l’insécurité grandissante dans le milieu. Ceci est contenu dans le message des Mouvements des sociétés civiles du Congo (MSCO) du 11 novembre.
Dans ce message, le MSCO fait savoir que ce mouvement commence ce lundi 13 pour s’arrêté le mercredi 15 novembre. « Il n’y aura ni travail ni école pendant ces trois jours pour montrer notre indignation suite aux tueries et pillages des hommes en armes », écrit-il.
Safari Abinamwisho Tendilonge, coordonnateur du noyau de Lugushwa indique que son mouvement demande la permutation des éléments de l’ordre se trouvant dans leur entité. Il faut dire que dans une autre correspondance du même 11 adressée au Gouverneur de province, le MSCO accuse les éléments de l’ordre d’être à l’origine de l’insécurité dans le milieu.
Il cite la police nationale, les éléments FARDC, la police minière et hydrocarbure, la police détachée à BANRO et la DGM. Et indique que ces éléments sont auteurs d’assassinats, vols à main armée. « Beaucoup d’enfants sont devenus orphelins et sans abri, nos mamans et jeunes sœurs veuves à cause d’eux », écrit-il.
Le MSCO constate que ces éléments de l’ordre sont plutôt à la sécurisation des chinois qui exploite de l’or à la place de sécuriser la population.
Ptarigal Basimarha Tonton