Le projet de loi sur la « Congolité » de Noël Tchiani est à la base d’une frustration dans le camp du regroupement politique Assemble pour la République. La dynamique « TMK  » est descendue dans la rue à Bukavu, au Sud-Kivu pour y dire non.

C’est dans ce registre que la jeunesse de ce parti à Moise Katumbi a fait une descente dans ce vendredi 16 juillet 2021.

La jeunesse de ce parti réunie au tour de la dynamique « Tous derrière Moise Katumbi » s’est rendu au bureau de la Monusco. Sur place, les représentants de ce mouvement ont été reçus par le responsable de la Monusco à Muhumba.

La délégation a été conduite par le Docteur  Olivier Ruchumba, le coordonnateur national de la Dynamique Tous derrière Moise Katumbi. Cela sous l’encadrement de la Police Nationale Congolaise.

Selon ce leader  du parti de Katumbi au Sud-Kivu, leur présence au bureau de la Monusco était pour exprimer leur position en tant que dynamique TMK.

« Nous sommes venus  ici, pour déposer notre Mémorandum. Parce que, l’actualité politique du pays est dominée par cette loi incendiaire de Noël Tchiani. Cette loi qui tend à discriminer les congolais. La cohésion nationale, nous l’avons acquise chèrement. C’est comme ça que nous sommes venus aujourd’hui à la Monusco, pour demander l’implication de la communauté Internationale. Afin que cette loi puisse ne pas être appliquée ». a déclaré Olivier Ruchumba après le dépôt du mémorandum.

La dynamique TMK prend position:

Dans sa déclaration, la dynamique « TMK », à travers son représentant, se dit prêt à tout pour arrêter cette loi. Laquelle loi selon eux, cible Moïse Katumbi, leur leader politique.

« En tout cas pour que cette loi passe, il faudra marcher sur tous nos cadavres » Assure-t-il.

« la seule loi qui régit tous les textes du pays c’est la constitution. Et celle-ci détermine à ses article 12 ; 13 ; 72 et 220 qui est congolais, et qui ne l’est pas» a-t-il expliqué.

Cette dynamique pense que le chef de l’état, en bon père de famille, devrait se prononcer pour mettre fin à cette « recréation » qui se vit à l’Assemblée Nationale.

La délégation a été reçue par Michel Idrissa, représentant du chef de bureau de la Monusco au Sud-Kivu (empêché). Ce dernier a signé l’accusée de réception de cette lettre. Cela, avant de rassurer de transmettre par «voie légale » ce mémo au niveau du bureau du secrétaire général de l’ONU.

Rappelons qu’ un projet de loi exigeant que les candidats à la magistrature suprême soient « Congolais de père et de mère » a été déposé par l’ancien à l’Assemblée Nationale. L’ initiateur du dit projet est Noël Tchiani, un ancien candidat à la présidentielle de 2018 en République Démocratique du Congo.

Eric Shukrani