Des journalistes des différents médias de Bukavu étaient dans la rue ce mercredi 26 janvier 2022 afin d’exprimer leur ras-le-bol à la suite du meurtre de leur collègue Charline Kitoko Safi.
« Meurtre survenue le 05 janvier 2022, après que son mari lui ait administré des coups et blessures le 03 janvier 2022, alors qu’elle revenait de la fête organisée par sa radio », peut-on lire sur leur memoradum. Y ont pris part des différentes organisations de défense des droits humains œuvrant dans la province du Sud-Kivu.
Une marche qui avait comme point de départ, le bureau de l’Association des femmes des médias (AFEM) pour aller chuter à l’assemblée provinciale. Cela après avoir passé au gouvernorat de province et au palais de justice où leur mémorandum a été lu et déposé. Un mémorandum présenté par Solange Lwashiga, coordonnatrice de Caucus des femmes.
Les manifestants à cette marche portaient des calicots sur lesquels étaient écrits de messages d’indignation, réclamant que concernant la mort de Charline Kitoko que justice soit faite.
Les organisations et médias signataires de ce mémorandum, notent que la mort de la journaliste Charline Kitoko Safi est une atteinte grave de plus portée à la liberté de la presse.
« Alors que le Sud-Kivu dispose d’un édit provincial portant protection des Défenseurs des droits humains et des journalistes, et qu’il est admissible qu’ils continuent à faire objet d’une intolérance, des violations et d’abus des droits humains », déclarent-ils.
Justin Kyanga, Directeur de Vision shala, n’a pas caché de manifester son esprit de gratitude envers tous les gens qui ont manifesté leur solidarité à l’égard de son media qui a perdu sa journaliste au niveau de Kamituga dans le territoire de Mwenga.
« Vision shala dit merci à tous les journalistes qui se sont déplacés pour honorer la mémoire de notre consœur en réclamant notamment une juste équitable, une justice de qualité afin que les préjudices puissent être réparés », s’exprime-t-il.
Marcel Asifiwe K.