Chaque année à partir du 1er août le monde célèbre la semaine mondiale de l’allaitement maternel. Cette semaine est une occasion pour des organisations, des hommes et des femmes dans le monde entier, de soutenir, d’encourager et de protéger l’allaitement maternel.
Pour cette semaine, congoleo.net revient sur les bienfaits de l’allaitement maternel par le truchement du docteur Douglas Kanungu Blaise, chef de staff de l’hôpital Israël de Bagira.
Pour le médecin, le lait maternel est économique. Il contient des vitamines, des sels, des minéraux et qui sont nécessaire à l’accroissement de l’enfant. « Il aide au bon développement du cerveau de l’enfant », dit-il.
Dr Douglas Kanungu indique que l’allaitement maternel permet de créer un climat d’affection entre l’enfant et sa mère. « Un enfant bénéficiaire du lait maternel tombe rarement malade. Il bénéficie d’anticorps de sa mère qui le protège », renchérit-il.
Avec la volonté de rester belle, plusieurs femmes évitent d’allaiter leurs enfants au motif de ne pas abimer leurs seins. Cette façon a des graves conséquences sur la santé de l’enfant mais aussi de la mère.
Soutenir l’allaitement maternel
Voilà pourquoi les médecins encouragent les femmes à allaiter leurs enfants. « En fait l’allaitement maternel n’assure pas seulement la protection et la croissance voire le bon développement du bébé mais aussi attache la maman a son bébé », reconnais un spécialiste de la santé.
Celui-ci fait savoir qu’il est très gratifiant pour la maman de tenir son bébé dans ces bras. Mais aussi que c’est très rassurant pour le bébé qui est dans les bras de maman.
« Nous encourageons toutes les mamans allaitantes à faire preuve de bon sens. Par cet attachement la maman communique avec son bébé plusieurs messages qui interviennent dans son développement psychique », écrit-il.
Ainsi pour ce qui est de la semaine d’allaitement maternel, il est demandé à tout un chacun de lui donner une visibilité. Mais aussi elle permet à chacun dans le monde d’exprimer son soutien à ce qui est aujourd’hui une préoccupation internationale de santé publique.
Chance Nganiza