« Plus ou moins 40.000 sélectionnés, sur base de critères très rigoureux préalablement définis, poursuivent leur cursus d’instruction dans les différents centres d’instruction et d’entrainement de notre pays ».
Ce chiffre de 40.000 est donné par le porte-parole de l’armée nationale, le Lieutenant-général Sylvain Ekenge, lors d’une interview accordée à l’Agence congolaise de presse (ACP). Il indique qu’il s’agit des jeunes qui ont répondu à la mobilisation générale lancée le 3 novembre 2022 par le président de la République, Félix Tshisekedi.
Pour Sylvain Ekenge, ces jeunes ont été retenus au terme de sélections dans les centres de regroupement. Et qui se sont poursuivies dans les centres d’instructions. Selon lui, 10.000 suivent la formation au centre d’instruction de Kitona (Kongo Central), 7.000 au centre de Mura (Haut-Katanga), 5.000 au centre de Lokosa (Kisangani).
« Plus de 800 personnels militaires féminins au centre de Tombagadio au Kongo Central, plus de 14.000 au centre d’Instruction de Kamina dans le Haut-Lomami. Plus de 3.000 au centre d’entraînement commando de Lwama à Kindu au Maniema, et plus de 2.000 au centre d’entraînement Lieutenant-général Bahuma de Kisangani », précise-t-il.
Et d’ajouter qu’il y en a qui sont déjà au stade de formation avancée. Et que toutes ces formations se déroulent dans de bonnes conditions. Mais aussi que bientôt, ce sera le tour de la Force aérienne et de la Force navale de recruter pour leur compte.
Le Lieutenant-général a donné plusieurs raisons qui ont conduit au recrutement des nouveaux militaire. C’est notamment le rajeunissement de l’armée et la formation des nouvelles unités. Mais aussi l’absence d’unités de réserve et de relève ainsi que l’agression du pays par le Rwanda.
« Depuis plus de 20 ans, aucune formation réalisée dans le respect des fondamentaux de l’armée n’a plus été organisée, ce qui a posé de sérieux problèmes non seulement de vieillissement des effectifs, du degré d’attrition très élevé dû à l’engagement prolongé aux fronts (beaucoup de morts, de blessés, d’invalidité et de cas de désertion) », a-t-il dit.
Thomas Uzima