Un policier a tiré sur son commandant le tuant sur le coup dans une affaire de cache-nez qui a mal tournée. Les faits se sont produits ce 28 juillet à Kinshasa dans la commune de Bandalungwa, informe scooprdc.net.
Selon ce média en ligne, tout a commencé quand le policier en question a arrêté un homme pour motif qu’il ne portait pas de cache-nez. Celui-ci a voulu le mettre dans le cachot, mais son commandant, un adjudant-chef, s’y est opposé.
Il a fait remarquer au policier qu’il n’était pas nécessaire de le mettre au cachot, mais que les conseils sur les mesures barrières et le pourquoi du port de cache-nez étaient nécessaires.
Ce dernier, un brigadier n’a pas obtempéré. Digérant mal la remarque de son chef, il a alors braqué son arme sur l’homme arrêté et a ouvert le feu. La balle qui a raté l’homme visé, est allée atteindre l’adjudant-chef au coup qui est décédé sur le champ.
Le brigadier a été maîtrisé par le jeune homme et a été conduit à la commune de Bandalungwa où il est gardé au cachot. Le corps du commandant a été acheminé à la morgue du camp Kokolo.
Des bavures de la police décrier à Kinshasa
Il faut dire que ces derniers temps il s’observe des bavures policières à Kinshasa et ces derniers n’hésitent pas à ouvrir le feu à moindre contradiction. Le cas le plus récent et celui d’un policier qui a ouvert le feu sur des étudiants de l’UNIKIN qui tournaient un film dans la rue tuant l’un d’eux.
Le coupable de cet acte a pris fuite et deux de ses compagnons ont été arrêtés. Le motif ici, selon les étudiants, était leur refus de payer le pot de vin que demandaient ces policiers.
Cette situation a conduit à une marche de colère des étudiants qui a été réprimée par ces derniers. Un bâtiment de l’université a été incendié par les manifestants en colère.
Thomas Uzima