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La Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) Bagira, appelle à la mutation des médecins cités dans le détournement et la mauvaise gestion de l’hôpital générale de cette commune.

Elle le fait savoir dans sa correspondance du 15 mai, adressée au gouverneur de province, Théo Ngwabidje. Une correspondance signée par sa présidente, Monique Cirimwami et son vice-président François Kulimushi.

La NDSCI parle d’un conflit qui oppose deux camps au sein de l’hôpital et dont les victimes sont les malades. « Des conflits qui tirent leurs origines dans la politisation des services de santé et la mauvaise prise en charge des malades causée par la négligence et la démotivation du personnel soignant et administratif », écrit-elle.

Cette structure de la société civile fait observer que des habitants de la commune par peur d’une mauvaise pris en charge évitent cet hôpital. Ils préfèrent aller se faire soigner dans des structures privées au dans des hôpitaux d’autres communes.

D’où l’appel de la NDSCI au gouverneur de dépolitiser cette structure soignante. « Nous pensons qu’il est grand temps que vous vous impliquez pour restaurer la confiance perdue et balayer l’opacité dans la gestion de cet hôpital », peut-on lire sur le document.

Médecins HPGR-Bagira : l’argent d’abord et les soins après

Il faut dire que depuis un certain temps, des informations en provenance de cette structure médicale fait état d’un conflit entre le personnel et les dirigeants. Un conflit né d’une mauvaise gestion dont l’équipe dirigeante est accusée. On parle de la présence de deux caisses au sein de l’hôpital. Et que l’argent de l’hôpital serait géré comme une poche personnelle.

La recherche de l’argent devient l’objectif premier des dirigeants à la place de la prise en charge des malades. Le cas le plus marquant reste celui du bébé de 8 mois violé par son père et dont le médecin directeur à l’intérim avait refusé de consulter sans le payement d’une somme de 15 dollars.

La mère de l’enfant été obligée de monter sur une moto pour acheminer l’enfant dans un état critique à l’hôpital de Panzi. Une ambulance envoyée par cet hôpital avait alors récupérer l’enfant au niveau de la place de l’indépendance.

Des sources au sein de l’hôpital font savoir que certains médecins seraient menacés par le fait de dénoncer ces abus. Et que certaines autorités de la division et du ministère de santé sont saisies de cette situation mais aucune mesure n’est prise.

François Mukoma

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