La société civile sous noyau d’Ibanda, aurait fait la fois dernière une descente a la commune d’Ibanda, pour justement s’enquérir du fléau qui gangrène au sein de la commune d’Ibanda.
Celà, suite à la dénonciation de la Bourgmestre adjointe Furaha Chinamula Toto sur la gestion Chaotique de cette entité territoriale décentralisée, occasionnée par son titulaire.
Après enquête, cette structure citoyenne, avait constaté plutôt une manque de collaboration dans la gestion. Mais aussi, une grande révélation aurait été assorti. C’est des cas de spoliation du patrimoine immobilier avec des conservateurs des titres immobiliers ainsi que certaines autorités publiques
C’est à cette occasion que, la société civile noyau communale d’Ibanda exige des éclaircissements sur ce dossier dû au mauvaise gestion du Budget Participatif, l’évaluation des projets votés dans chaque quartier pour l’exercice 2023-2024.
Également la rétrocession pour la même période et les fonds issus de la célébration des mariages dans la commune d’Ibanda ainsi que, sur la spoliation de la Parcelle abritant la maison communale.
Suite à ces problèmes qui guittent la commune, voici les solutions proposées par la Société civile:
1. Un audit réalisé par les inspecteurs des finances afin de faire la lumière sur la situation ;
2. Un dialogue entre les autorités communales, sous la médiation de l’autorité provinciale, afin de renforcer la collaboration ;
3. Le respect strict de la loi sur les Établissements Territoriaux Décentralisés, en rappelant à chacun ses responsabilités ;
4. Un appel au comité de gestion pour qu’il respecte les attributions de chaque membre (Ordonnateur des dépenses, mandataire, comptable, …) et à tous les agents pour qu’ils ne cèdent pas à la division en favorisant telle ou telle personne ;
5. La participation des acteurs de la société civile de 3 sous-noyaux au vote et à la gestion du budget participatif ;
6. L’implication du chef de division de l’Intérieur pour vérifier le matricule de Madame AZANGA, chef de bureau de la commune d’Ibanda. Si des actes de tricherie ou de fraude sont avérés, que la justice se charge de l’affaire ;
7. L’annulation urgente de tous les titres obtenus sur la parcelle de la maison communale d’Ibanda par le conservateur des titres immobiliers, avec la participation du Ministre des Infrastructures et Affaires Foncières ainsi que de la justice.
En fin, la société civile noyau communal d’Ibanda s’engage à poursuivre son contrôle sur la gestion de la commune et se réserve le droit d’utiliser toutes les voies légales et appropriées pour exiger une contrepartie des taxes perçues.
Pascal Mushiarhamina