Selon les récentes révélations du média belge Le Soir, l’Union européenne envisage de débloquer une nouvelle somme de 20 millions d’euros en faveur de l’armée rwandaise, déployée au Mozambique.
Cette décision, opérée à travers le mécanisme de la Facilité européenne pour la paix, suscite une vive controverse au regard des antécédents controversés de l’armée rwandaise.
Cette annonce intervient dans un contexte déjà tendu suite à la signature, le 24 février dernier, d’un protocole d’accord entre le Rwanda et l’Union européenne pour l’exploitation des minerais stratégiques. Un accord qui avait déclenché une vague d’indignation à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
D’après les informations rapportées par le périodique Afrique Intelligence, l’Union européenne se prépare à octroyer une seconde enveloppe financière de 20 millions d’euros destinée aux Forces armées rwandaises, une somme qui transiterait par le biais de la Facilité européenne pour la paix.
L’objectif affiché de cette initiative, soutenue notamment par la France, serait de fournir un soutien financier aux opérations menées par l’armée rwandaise dans les districts mozambicains de Palma et de Cabo Delgado. Ces régions sont le théâtre d’une insécurité croissante, marquée par des attaques terroristes perpétrées par des groupes armés.
Cependant, cette décision suscite de vives critiques, notamment en raison des antécédents de l’armée rwandaise en matière de violations des droits de l’homme, particulièrement dans le contexte des conflits en République démocratique du Congo (RDC).
Des voix s’élèvent pour dénoncer le soutien financier de l’Union européenne à une force militaire accusée de crimes graves dans la région des Grands Lacs.
Avec Brève.cd