« En RDC, 1 femme sur 7 meurt chaque minute en toute l’année pendant la grossesse ou l’accouchement ». Ceci ressort d’un rapport du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) sur la santé maternelle.
Les causes sont multiples. C’est entre autre les hémorragies, l’avortement, les infections et bien d’autres. Face à cette situation, UNFPA procède à la formation des journalistes de Lubumbashi afin qu’ils soient capables de sensibiliser la population sur cette réalité.
Ils sont au nombre de 15, ces journalistes qui participent à cette formation de deux jours qui se tient dans la grande salle de cette organisation se trouvant sur avenue Kasavubu, en commune de Lubumbashi. Elle a débuté ce lundi 5 septembre pour se terminer le mardi 6 du même mois.
L’objectif est de renforcer les capacités des journalistes et bloggeurs sur les questions liées au décès maternels. Ceci en suscitant leurs intérêts pour le traitement et la diffusion des informations sur la santé maternelle.
Une activité qui rentre dans le cadre du programme axé sur l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes. Comme l’a signifié Brigitte Kiaku, chargé de communication au sein de l’UNFPA.
« A l’issue de cette formation, les journalistes devront être en mesure de produire des contenus contextualisés. Dans le but de vulgariser les connaissances sur les nouvelles donnes en matière d’interventions auprès des communautés pour réduire au maximum les décès maternels », a-t-elle dit.
La motivation de la formation, d’après elle, entre dans le cadre du concours de production lancé à l’intention des journalistes de la RDC. « Un concours qui porte sur la santé maternelle », précise-t-elle.
Dans son exposé, Dr Pierrot Mbela, formateur du jour, a insisté sur les facteurs liés aux décès maternels. Pour lui, l’accouchement en état trop jeune et aussi trop rapproché et/ou trop tard, c’est-à-dire après 35 ans, seraient aussi parmi les facteurs des décès maternel.
A noter que les objectifs poursuivis par UNFPA sont entre autres zéro décès maternel évitable. Mais aussi zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale et zéro violence basée sur le genre.
Ghislain Bafunyembaka