CEIPDHO constate une résurgence du banditisme urbain dans la ville de Lubumbashi. Cette organisation se base sur le cas de braquage qui a eu lieu ce vendredi 2 septembre en pleine centre-ville.
Un fait qui s’est produit à 11h ce vendredi 2 septembre sur avenue Munguzi contre Luvungi à 150m de l’ancien bâtiment de l’INPP. Sur place, deux changeurs de monnaie œuvrant à cet endroit ont reçus deux hommes qui voulaient changer un billet de 100 dollars.
Ils en ont profité pour ravir à l’un d’eux, nommé Serge, son sac contenant de l’argent. Une bagarre s’en est suivie entre les cambistes et les deux malfrats. L’un des malfrats va tiré sur Serge qui est tombé sur place. Ils ont ensuite récupérer son sac, sauté dans une voiture et prendre fuite.
La victime qui est tombé sur place a été récupérée et acheminée au Centre médical de la communauté, au quartier industriel. CEIPDHO rappelle qu’il y a quelques jours un autre cas pareil s’est produit sur avenue de la Révolution.
« Tout prêt de l’une des Paroisses de l’église Catholique , un groupe des malfrats avaient ravis le sac d’argent d’un cambiste en pleine journée », écrit-elle. Mais aussi qu’un autre habitant a été braqué à Matshipisha.
Cette organisation des droits de l’homme appelle les autorités de la province à s’impliquer dans cette situation. Et de démanteler les réseaux des malfrats et des jeunes désœuvrés qui menacent la quiétude des habitants.
« Que les services de l’ANR, Bureau 2, DEMIAP, BSRS et tant autres s’activent dans le soucis de mettre la main sur ces personnes qui sèment terreur et désolation dans la province », demande-t-elle.
CEIDHO demande aux habitants d’être vigilant et dénicher les bandits qui vivent dans leurs quartiers. De surmonter la peur et de secourir les personnes en danger. Mais aussi d’accompagner les autorités dans la lutte contre cette insécurité.
Ghislain Bafunyembaka