La campagne électorale en RDC a débuté depuis le 19 novembre dernier. Si certains candidats sont sur le terrain pour inciter la population à porter leur choix sur leurs candidatures, nombreux trainent encore le pas.

Ces derniers disent attendre l’argent en provenance de leurs partis politique pour se lancer dans la bataille. Mais à deux semaines de celle-ci, des doutent commencent à s’installer et nombreux ne voient plus venir le financement des leurs partis politiques.

Il faut dire que dans la ville de Bukavu, seuls les candidats qui ont déjà occupés des postes de gestion à différents niveaux au pays sont présent sur le terrain. Ces derniers ont eu le temps d’amasser des sommes colossales leurs permettant de faire face aux défis du terrain.

Il faut ajouter à ces derniers, les candidats en provenance des organisations de la société civile et qui ont eu à gérer des projets. Ces derniers se démènent avec le peu qu’ils ont et essaient tant bien que mal à faire entendre leurs voix.

A noter que plusieurs jeunes sont venus des mouvements citoyens et des organisations de la société civile pour s’engager dans la politique. Ces derniers sans moyen espéraient se faire élire par des discours du changement mais ils ont du mal à faire passer leur message devant une population affamée.

Partis politiques, atteindre le seuil à tout prix

Des nouveaux acteurs politiques, ceux qui attendent le financement promis, se disent avoir été floués par leurs partis. S’il y a parmi eux ceux qui croient encore aux promesses des autorités morales, d’autres ont déjà jeté l’éponge.

Ils estiment qu’ils sont considérés par leurs partis politiques comme des figurants qui n’avaient que pour rôle d’aider leurs partis à atteindre le seuil de représentation. En effet, pour que la liste d’un parti politique soit acceptée par la CENI, ce dernier devrait atteindre un seuil donné des candidats sur l’étendue nationale.

Une situation qui avait conduit à la création des plusieurs regroupements politiques avec une multitude des candidatures. D’où le terme « tout le monde est candidat ». Il faut dire ici que dans presque chaque famille de la ville de Bukavu il y a un candidat à un certain niveau de représentation.

Avec le manque de financement des partis politiques nombreux voient passer entre leurs mains le 21.000 dollars que toucherait chaque député à l’assemblée nationale, dans un pays où d’autres secteurs ne rapportent plus.  

Thomas Uzima