Le Général Constant Ndima, gouverneur du Nord-Kivu, a promis des sanctions à l’encontre de toute personne qui aurait collaboré avec des ADF lors de l’attaque dernière contre la prison centrale de Kakwangura à Butembo.
Une attaque qui a eu lieu en date 10 août et qui a conduit à l’évasion de plus de 800 détenus. Une infiltration que cette autorité a dit ne pas comprendre dans un quartier administratif « hautement sécurisé » où se trouve cette prison.
« Une infiltration jusqu’à ce niveau ! L’ennemi a frappé et s’est retiré », regrette-t-il.
Il l’a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’il a tenu ce jeudi 18 août à la fin de son séjour de 3 jours à Butembo.
« Au niveau de la province, nous allons prendre toutes les mesures nécessaires allant non seulement à la condamnation, mais aussi aux sanctions », peut-on lire dans ses propos relayés par actualite.cd.
Le Gouverneur militaire du Nord-Kivu appelle tous les commandants des opérations militaires dans la zone à prendre des dispositions nécessaires pour la traque de l’ennemi.
« Le jeudi 18 août dernier, le réseau des ADF a publié des images présentées, certaines comme celles de l’attaque de la prison de Kakwangura, et d’autres montrant des séances de moralisation des dizaines d’évadés recrutés à la prison centrale de Butembo », peut-on lire sur ce media précité.
Lors de cette conférence, Constant Ndima, a soutenu qu’en attaquant la prison, les ADF voulaient renforcer leurs effectifs en recrutant parmi les évadés. Il a rassuré les habitants de Butembo que des dispositions sont prises pour éviter que ces nouvelles recrues permettent à l’ennemi de commettre des atrocités dans la ville.
Marcel Asifiwe K.