Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, parle de l’obligation du gouvernement à prendre en charge les démobilisés.
Il l’a déclaré dans son discours de ce jeudi 15 septembre tenu à la place de l’Indépendance lors de son arrivé à Bukavu. « Qu’il y ait un camp de transit. Que ces enfants y trouvent des lits, de la nourriture, de l’eau. Et que nous les apprenions le travail agropastoral. La construction des maisons et des routes », a-t-il déclaré.
Vital Kamerhe a également manifesté le veux de la création des brigades de construction du pays. Et que ces jeunes sortis des groupes armés y soient employés. « Si nous donnons à un jeune 100 dollars, restera-t-il dans les maï maï ? », s’est-il interrogé.
Pour l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat, il ne s’agit pas d’une prime à la guerre. Mais plutôt d’un emploi à donner aux jeunes pour les faire sortir des groupes armés.
« Voilà pourquoi quand j’étais à l’entrée de Bunagana, j’ai dit aux membres du M23, s’ils sont congolais, qu’ils déposent les armes. Et leurs revendications seront étudiés », a-t-il fait savoir. Car pour Kamerhe, on ne peux pas demander quelque chose à son père en lui posant un couteau sur la tête.
Éric Shukrani